« La réflexologie est devenue un outil pour me nuire », réagit Georges Tron lors de son procès pour viols en réunion

France-info France Télévisions – publié le 12 décembre 2017

L’ancien secrétaire d’Etat est devant les assises de Seine-Saint-Denis pour répondre des accusations de viols et agressions sexuelles en réunion.

Le procès de Georges Tron s’est ouvert, mardi 12 décembre, devant les assises de Seine-Saint-Denis. L’ancien secrétaire d’Etat chargé de la Fonction publique est accusé de viols et agressions sexuelles en réunion par deux anciennes employées de sa mairie de Draveil (Essonne). « La réflexologie est devenue un outil pour me nuire », a notamment affirmé le maire de Draveil lors du premier jour de son procès aux assises.

Neuf jours. L’élu du parti Les Républicains comparaît pendant neuf jours à Bobigny au côté de son ancienne adjointe à la Culture, Brigitte Gruel. Tous deux clament leur innocence.

La recherche de la vérité. « Je suis sans appréhension et j’espère que [le procès] servira à éclaircir des tas de choses qui auraient dû l’être depuis longtemps », avait déclaré Georges Tron à l’AFP à quelques jours du procès.

Un procès politique ? Eric Dupont-Moretti, l’avocat de Georges Tron, a affirmé sur franceinfo que « le Front national » est derrière les accusations portées contre son client, les plaignantes ayant des contacts avec la famille de Marine Le Pen.

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