Procès de Georges Tron : « On a senti un certain affolement dans les rangs de la défense » relève l’avocat d’une des plaignantes

Yahoo Actualités – publié le 12 décembre 2017

Pour l’avocat de Virginie F., l’une des deux plaignantes, la défense utilise « une stratégie assez classique, de celle de celui qui veut noyer son chien et qui l’accuse de la rage. »

Le procès de Georges Tron et de Brigitte Gruel a commencé, mardi 12 décembre, devant les assises de la Seine-Saint-Denis à Bobigny. Me Vincent Ollivier, avocat de Virginie F., l’une des deux plaignantes, dénonce la stratégie de la défense. « On a senti un certain affolement, voire une certaine panique dans les rangs de la défense, explique sur franceinfo Me Vincent Ollivier. Notamment lorsque celle-ci a été confrontée à la lecture des évènements précis qui ont été relevés par la chambre d’instruction et qui ont justifié le renvoi de Georges Tron et Brigitte Gruel devant la cour d’assises. »

Georges Tron, ancien secrétaire d’Etat à la Fonction publique et maire en exercice de Draveil (Essonne), et son ex-adjointe à la Culture Brigitte Gruel sont accusés de viols et agressions sexuelles en réunion sur deux anciennes employées municipales, entre 2007 et 2010.

Un « torrent de boue » sur les deux plaignantes

Le président de la cour a été interrompu alors qu’il faisait le résumé des faits par la défense de Georges Tron qui se plaignaient que les éléments à décharge n’aient pas été relevés par le président de la cour d’assises. Lire la suite sur Franceinfo

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