«Financement libyen» : les parties civiles plantent leurs banderilles
COMPTE RENDU D’AUDIENCE – Alors que le réquisitoire doit commencer mardi, les avocats de proches de victimes d’un attentat fomenté par Tripoli et d’une association anticorruption ont malmené les prévenus.
«Il n’y a pas de procès politique et ce dossier, c’est la caverne d’Ali Baba de la preuve !», affirme Me Vincent Brengarth, conseil de l’association Sherpa. La semaine prochaine, la défense plaidera que ce procès est un complot politique et qu’il n’existe aucune preuve d’un «financement libyen» de la campagne présidentielle 2007 de Nicolas Sarkozy. Alors la partie civile prend les devants et, chauffant la salle avant le réquisitoire de deux jours et demi du parquet national financier (PNF), plante ses banderilles.
En début d’audience, Me Vincent Ollivier, avocat de proches de victimes de l’attentat de 1989 contre un avion d’UTA commandité par la Libye, opère un redoutable travail de sape.
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